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Ces conteneurs maritimes seront ouverts par les dockers (si le conteneur est endommagé), par les douaniers ou par les opérateurs de manutention, de fret et de transport. Or, ils peuvent être source d’exposition chimique pour les opérateurs amenés à les inspecter, les dépoter, les entretenir.
Tous les conteneurs sont susceptibles de contenir des gaz toxiques. D’une part des gaz de fumigation y sont volontairement introduits pour éliminer les nuisibles. D’autre part les marchandises et leurs contenants peuvent émettre des gaz et des vapeurs toxiques (colle, vernis, graisse, hydrocarbures…), dont certains sont des cancérogènes-mutagènes-reprotoxiques (CMR). Ceux-ci vont s’accumuler dans le conteneur jusqu’à son ouverture. Environ 20 % des conteneurs seraient concernés et 0,1 % présenteraient un risque immédiat pour la santé des opérateurs.
Les gaz de fumigation sont essentiellement de la phosphine (PH3), du bromure de méthyle (CH3Br) ou du fluorure de sulfuryle (SO2F2). On trouve aussi du cyanure d’hydrogène (HCN) ou de la chloropicrine (CCl2NO2).
Les gaz émis par les marchandises peuvent être le 1,2-dichloroéthane (C2H4Cl2), le monoxyde de carbone (CO), le formaldéhyde (HCOH), le benzène (C6H6) ou le toluène (C7H8).
✓ Des sondes spécifiques ont été développées pour les conteneurs. Insérées entre les joints de la porte fermée et couplées à un détecteur de gaz avec pompe intégrée, elles fournissent des mesures précises et fiables sans avoir à ouvrir le conteneur.
 
										
										 
										
										 
										
										 
										
										 
										
										 
										
										 
										
										